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Ce post est ouvert pour lancer une réflexion sur les relations des référenceurs avec les outils de recherche.

Les règles particulières de fonctionnement de ce sujet sont rappelées sur ce post

Ce post s'inscrit dans la continuité directe de celui lancé par Gilbert Wayenborgh :

Référencement -Outils de recherches, Etablir des relations

Les évènements récents ont montré que l'absence d'interlocuteurs pour les référenceurs professionnels, notamment chez Google, pouvait causer malentendus et problèmes...

Par ailleurs, comment travailler avec des outils de recherche qui ont des politiques différentes vis à vis du spam, voire des politiques fluctuantes et qui ne définissent pas le spam de la même façon (voire ne le définissent pas tout court).

Quelle attitude avoir lorsque les outils de recherche contribuent à développer la mauvaise image des référenceurs professionnels ?

Que peuvent apporter les référenceurs professionnels aux outils de recherche. Comment faire en sorte que les OR ne considèrent pas les SEO comme des parasites, des "hackers" d'algo, des "pollueurs d'index", mais comme des partenaires économiques contribuant au développement d'un marché dans une relation "gagnant - gagnant" ?

Et pour reposer l'excellente question de Gilbert, comment amener les outils de recherche au dialogue (avant même de penser à une quelconque négociation).

Posté
Par ailleurs, comment travailler avec des outils de recherche qui ont des politiques différentes vis à vis du spam, voire des politiques fluctuantes et qui ne définissent pas le spam de la même façon (voire ne le définissent pas tout court).

Le manque de cohésion entre les outils de recherche sur ce qu'ils considèrent ou non comme du spam est une question qu'ils auront à règler entre eux, et les référenceurs n'ont pas à y prendre part. Tout comme la question de la déontologie des référenceurs ne concerne que les référenceurs et leurs clients.

Je me souviens de l'époque où le moteur Excite conseillait aux webmasters dans ses guidelines d'employer du texte invisible (blanc sur fond blanc) alors que cette pratique conduisait à une pénalité sur Altavista (ce qui n'est toujours pas le cas chez Google). Les référenceurs dans leur grande majorité n'ont évidemment pas appliqué les directives d'Excite parce que le positionnement de nos clients dans Altavista nous importait plus à ce moment là. Mais je connais de nombreux webmasters qui se sont fait avoir à cause de ce discours discordant des moteurs...

Bref, ce qui guide les référenceurs c'est toujours l'intérêt du client, pas les guidelines de tel ou tel moteur. Bien sûr, nous préfererions que les moteurs parlent d'une voix unie, ce qui simplifierait les choses. Et je suis persuadé que les moteurs auraient intérêt également à ce que les référenceurs puissent parler d'une voix unie eux aussi.

Quelle attitude avoir lorsque les outils de recherche contribuent à développer la mauvaise image des référenceurs professionnels ?

Ce n'est pas ce que je constate ! Le seul outil de recherche qui dénigre actuellement les référenceurs est Google.

Ma réponse ne concerne donc que Google. La meilleure attitude à avoir est de démontrer à nos clients que le discours tenu par Google sur l'inutilité du métier de référenceur est faux et partial.

Le métier de référenceur n'a jamais été aussi utile qu'aujourd'hui, et nos clients ne se laissent pas abuser par un discours facilement démenti par les faits.

Je remarque que du côté des référenceurs (français, puisque c'est le marché que je connais le mieux), il n'y jamais eu de dénigrement des offres de liens sponsorisés, bien au contraire puisque nous prônons tous la complémentarité du référencement organique et du positionnement publicitaire auprès de nos clients.

Que peuvent apporter les référenceurs professionnels aux outils de recherche. Comment faire en sorte que les OR ne considèrent pas les SEO comme des parasites, des "hackers" d'algo, des "pollueurs d'index", mais comme des partenaires économiques contribuant au développement d'un marché dans une relation "gagnant - gagnant" ?

Ce que nous pouvons apporter aux outils de recherche, et leur apportons déjà.

- Du chiffre d'affaires.

Je me souviens de l'année 2001 où tous les annuaires français désireux de s'orienter dans la voie des inscriptions payantes nous ont contacté afin que nous les aidions à la promotion de leurs nouvelles offres. Les référenceurs français ont dans leur grande majorité encouragé cette initiative en acceptant de signer avec eux des partenariats. Nomade, Lycos, Looksmart et Yahoo ont successivement signé des partenariats avec des référenceurs français qui avaient peu à y gagner si ce n'est la pérennité d'un métier complémentaire au notre sur ce marché. L'acceptation de ces offres en France par les clients a été à l'époque très largement conditionnée au rôle qu'ont joué certains référenceurs. Il me semble que la première année le CA de Nomade et Lycos sur ces offres était à plus de 50% généré par les référenceurs. Malheureusement, cela n'a pas suffi à pérenniser l'activité de certains de nos partenaires... Nomade et Looksmart sont morts aujourd'hui (on regrette moins Looksmart pour être francs...)

- Une rapidité de traitement accrue et une amélioration de la qualité d'indexation.

Concernant les annuaires, ma petite équipe travaille toujours sur la base de documents de formation interne des documentalistes de deux grands annuaires français ce qui réduit d'autant chez eux la charge de travail consécutive aux inscriptions reçues de la part des référenceurs.

Concernant les moteurs, c'est tellement évident que ça ne vaut même pas la peine d'en parler...

La pertinence de certains moteurs n'aurait rien à voir avec ce qu'elle est aujourd'hui si les référenceurs n'existaient pas... Les moteurs se livreraient alors une course à la grosseur sur le nombre de pages blanches indéxées.

- Une complémentarité et une synergie en termes de développement de nos marchés respectifs.

Le marché du référencement et celui des liens sponsorisés sont en très fort développement d'un côté comme de l'autre, et cela se sait. L'effort d'éducation du marché prodigué par les uns bénéficie toujours aux autres. Ce n'est pas un hasard si lorsqu'on recherche "référencement" sur Google France une pub pour les Adwords apparaît aussitôt. Google n'est qu'un exemple, les autres le font aussi et je ne critique pas ça. Nos marchés en forte croissance d'un côté comme de l'autre s'épaulent mutuellement parce que complémentaires. Tenter de casser cette complémentarité serait prendre le risque de nous faire régresser tous. Les référenceurs n'en prendront évidemment pas l'initiative.

Et pour reposer l'excellente question de Gilbert, comment amener les outils de recherche au dialogue (avant même de penser à une quelconque négociation).

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Je m'abstiens de répondre pour le moment, mais je réflechis évidemment à la question :)

Posté

Gilbert, je crois que si ta question n'a pas de réponse, c'est parce que j'ai la nette impression que les acteurs les plus concernés sont "gênés" pour effectuer des démarches.

D'abord il y'a OR et OR. Stéphane a raison de souligner que dans ce domaine il y'a Google et les autres. Les autres OR entretiennent des relations avec les référenceurs, collaborent avec eux, ont une "politique" claire vis à vis de la profession. Si un référenceur cherche un interlocuteur chez eux, il en trouvera un sans difficulté.

Pour Google, c'est moins simple : officiellement, les SEO sont souvent des escrocs dont il faut se méfier, optimiser son référencement ne sert à rien. Evidemment, une fois que l'on a écrit cela sur son site, accepter le dialogue avec les SEO, c'est un peu se contredire...

Par ailleurs, l'équipe réduite (essentiellement une délégation commerciale) de Google France est mal armée pour répondre, parce que la politique qu'elle applique, jusqu'à une époque récente, se décidait à Mountain View.

Ceci dit, pour répondre à une question, encore faut-il qu'on vous la pose...

Je soupçonne nombre des acteurs de brûler de s'adresser directement et individuellement à Google. Certains l'on fait. Mais rien ne les oblige à communiquer sur les réponses de Google, ni de filer des "tuyaux" à leurs confrères qui restent avant tout des concurrents.

Le problème, c'est que le "rapport de forces" est très en faveur de Google... Un SEO isolé peut quémander (pour ne pas dire "mendier") des réponses, ou un traitement de faveur. Il est possible qu'il en obtiendra. Mais ce sera plus par "charité chrétienne" de la part de Google, pour ne pas laisser croire qu'ils veulent "la mort du petit cheval", que par calcul, ou par intérêt...

Or dans le monde des affaires, ce qui ne marche pas par calcul et par intérêt, résiste mal à l'épreuve du temps et des comptes de fin d'année...

Bon maintenant, mettons nous à la place d'un outil de recherche, et demandons nous quelle image de la profession il peut avoir ...

Une image de professionnels unis, solidaires ? Euh...

Une image de gens qui savent ce qu'ils veulent ? Euh...

Une image de profession structurée, avec des organisations représentatives, et des représentants qui peuvent parler au nom de la profession ? Euh...

Bref, il y'a du boulot de ce côté là. J'ai l'impression que les référenceurs prennent conscience de ces problèmes avec acuité, et que des changements rapides sont en marche. Mais y'a un sacré boulot quand même...

Tout cela pour dire que pour qu'un dialogue s'instaure, il faut être deux, deux à vouloir ou devoir dialoguer, et deux, cela ne signifie pas un d'un côté et 348 individus de l'autre...

Bref, le préalable à ce dialogue c'est que les organisations représentatives de votre profession fonctionnent... Il y'a un passé à faire oublier là !

Posté (modifié)

A la lecture de ton dernier post Cariboo, je me demandais si qq avait une idée précise des chiffres de cette profession ...

- Cela concerne combien de professionnels en France ?

- Cette profession génére quel chiffre d'affaire par an ?

- Quelle est la taille moyenne d'une entreprise de référencement ?

- Comment se répartissent les statuts de ces entreprises (indépendants, petites et grosses entreprises, autres) ?

- etc ...

Modifié par cendrillon
Posté

Très très bonne question...

Le chiffre de 348 était évidemment un chiffre donné au hasard...

C'est vrai qu'un petit recensement et une petite enquête serait utile, je doute que l'IPEA et SEMA7 connaissent tous les référenceurs, surtout les indépendants...

Cela veut probablement dire que la réalité même de la profession est peut-être mal connue.

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