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[fermé]Netbooster déréférencé par Google !


Sujets conseillés

La nouvelle vient de tomber sur le JDNet :

http://www.journaldunet.com/0409/040916netbooster.shtml

Netbooster sacrifié pour l'exemple ? En tout cas, je trouve un peu injuste que ca soit eux qui prennent alors que ce ne sont pas les pires... Mais leur systeme de paiement au clic était sans doute trop proche du bussiness model des Adwords..

En plus, ils avaient acheté le mot clef Netbooster ! Sur la requete, reacteur apparait maintenant en bonne position :nono:

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Oulah ! :blink:

J'entends déjà les cris de joie de certains référenceurs "ouaaaiiis!" :lol:

Netbooster, avec son système permettant de créer des pages sat de manière industrielle, s'était clairement aliéné une partie du monde du référencement... Mais à mon avis, leur principal péché était d'avoir réussi à se constituer une clientèle de grands comptes prestigieux.

En tout cas, si la situation n'évolue pas (je suppose que le téléphone va chauffer, et que leurs avocats vont avoir du boulot), c'est un signal fort envoyé à la communauté du référencement ...

"Nous n'utilisons aucune technique de spamming" dit on chez Netbooster... On ne peut pas les contredire efficacement sur ce sujet, personne ne sait vraiment ce qu'est le "spamming", et il n'y a pas de loi contre...

Par contre, Google semble "officiellement" considérer les techniques de Netbooster comme du spamming... Intéressant !

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Renseignements pris ;) , le "déréférencement" de Netbooster date un peu (juin 2004). L'article du Journal du Net a donc le mérite de révéler au grand jour une série d'évènements qui agitent le Landernau du référencement...

Quelques sources bien informées (les intéressés eux mêmes) indiquent que d'autres sociétés de référencement ayant pignon sur rue ont été victimes aussi d'un déréférencement, probablement manuel, au cours des mois écoulés...

Le cas le plus flagrant étant celui de la société CVFM, qui a placé un message explicite dans le code source de sa page CVFM.com

La question se pose aussi pour le site de l'association SEMA7. Certains de ses membres pensent qu'il a aussi été blacklisté...

Ce dernier cas, s'il se confirmait, poserait un grave problème de fond... Cela m'intéresserait beaucoup d'obtenir des éléments tangibles prouvant un réel blacklistage, et non un simple problème technique ...

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hello ,

certains d'entre vous me connaissent même si je participe peu sur ce forum, étant donné que je tourne professionnellement dans le monde du webmarketing depuis plus de 4 ans.

Depuis l'avènement des liens sponsorisés, qui pour rappel, quand on a commencé n'existaient pas, il semblerait qu'une certaine dichotomie s'instaure entre le moteur et le référenceur.

En clair, avant, pas grave, c'était un service le moteur.

maintenant : c'est du business en moins pour notre moteur

A cela, vous noterez le danger que représente un moteur avec 70 % de part de marché. Il fait ce qu'il veut. Grosso modo, si vous n'êtes pas content, allez vous faire indexer ailleurs.

Vous noterez également que c'est une attaque ciblée face aux SEO français, marché unique au monde. Ce sont les sites des référenceurs qui ont été attaqués. Le message est clair : client, cliente, venez prendre mes liens sponsorisés. :wacko:

Ceci dit, à titre personnel, c'est un petit peu mérité : process industriel, imaginez tout le monde fait ça, mettez vous à la place de Google, que ce soit en terme d'occupation de ses ressources informatiques et du manque de biz. Et il n'y a pas que Netbooster dans le lot...

Ceci dit, et cela doit être bien la seule fois, je suis d'accord avec JP Eskenazi, disant qu'une certaine hypocrisie règnait. A quand le XML dans Google ? jamais ? pourquoi pas, bien que le xml peut-être assimilé à de la pub sans le paraître, donc tromper le consommateur, vaste débat... autre débat.

Chacun défend son biz, c'est normal. A google de trouver une solution avec les référenceurs, aux référenceurs de trouver une solution avec Google. Mais il y aura un seul maître : Google...

marché qui continuera d'exister ?

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Vous noterez également que c'est une attaque ciblée face aux SEO français, marché unique au monde. Ce sont les sites des référenceurs qui ont été attaqués. Le message est clair : client, cliente, venez prendre mes liens sponsorisés.

Cela fait plusieurs fois que je vois apparaître cet argument : il y'aurait une spécificité du marché français du référencement ?

Peut-être, mais j'aimerais bien que quelqu'un m'explique en quoi consiste cette spécificité française, car je ne suis pas sûr de la comprendre vraiment :huh:

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Moui je vois pas la specificité francaise... Ah oui si c'est le marché americain en plus petit et avec du retard ;)

C'est marrant comme la vague des "white hats" (lire les ayatollah du référencement) commence à arriver en france...

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Je ne sais pas si la France est un "marché unique au monde". Je ne connais pas suffisamment les autres marchés pour me faire une opinion. Au delà de la France, je connais un peu le marché US, mais c'est tout.

Y a-t-il des spécificités françaises concernant le marché du référencement ?

Peut-être quelques pistes...

- La France est probablement le pays avec la plus forte concentration de sociétés de référencement de taille moyenne. Si l'on compare avec les USA en tous cas, où 99% des acteurs sont des sociétés d'une ou deux personnes.

Cela donne peut-être aux "irréductibles gaulois" une capacité de résistance plus élevée à certaines pressions économiques. Cela explique aussi peut-être chez nos voisins le phénomène des "white hats" (le nom qu'ils se sont donnés me paraît très mal choisi...) qui n'est après tout qu'une forme de résignation à la "loi du plus fort".

- Les origines du marché des liens sponsorisés sont différentes aussi. En France, c'est un marché qui a été défriché conjointement par un acteur européen (Espotting) et par les référenceurs eux-mêmes, avant l'arrivée des deux régies américaines. Aux USA, c'est l'américain Overture/GoTo qui a fait tout le boulot, et les SEO n'y ont pris presque aucune part. Cela explique peut-être une différence "culturelle" chez les annonceurs sur ce segment de marché spécifique.

- Autre différence, les français sont probablement ceux qui ont lancé le plus tôt les premières offres de référencement naturel payé au trafic.

Ces offres étant immédiatement comparables des offres de liens sponsorisés car basées sur le même modèle (PPC), je ne serais pas surpris que les régies pub telles que Google y voient (à tort) une forme de concurrence directe.

- Une dernière particularité qui n'a certainement pas manqué d'attirer l'attention de Mountain Valley sur le marché français, c'est que c'est de France que sont venus les premiers procès à l'encontre de Google pour contrefaçon de marque et position-squatting, de la part d'annonceurs souvent conseillés en ce sens par leurs agences de référencement...

Ces spécificités expliquent-elles ce qui ressemble fort à une "punition", c'est vrai, des référenceurs français ?

Aucune idée... mais bien qu'un américain ait été touché aussi par ces "frappes chirurgicales", on peut dénombrer déjà 6 ou 7 sociétés françaises ainsi qu'apparemment la principale association de référenceurs français.

Le cas du blacklistage de SEMA7 (s'il s'agit bien d'un blacklistage) est étonnant c'est vrai.

Etonnant parce qu'il s'agit d'un site qui n'a jamais fait l'objet d'aucune action de référencement. Les raisons d'un éventuel blacklistage de SEMA7 ne pourraient donc être ni techniques ni éditoriales.

De même, le fait que Google ait blacklisté le site de Netbooster et pas ses clients est absolument illogique si l'on s'en tient à la version des faits de Google.

Blacklistage pour raisons commerciales alors ? Impossible de savoir tant que Google ne sera pas un peu plus transparent à notre égard...

Le problème principal est peut-être là. Un manque de communication entre Google et les référenceurs français.

Autant nos confrères US ont un GoogleGuy pour faire la causette avec les SEO et les webmasters, autant en France la communication se borne à des relations strictement commerciales. Et encore... notre statut de prescripteurs et d'apporteurs d'affaires vis à vis de Google ne nous donne droit à rien de plus qu'un client lambda face à ce fournisseur aux pratiques plutôt opaques.

S'il y a une leçon à tirer de cette regrettable affaire, c'est peut-être celle-ci. Il est urgent que s'ouvre en France un débat public entre les 3 parties concernées : régies de liens sponsorisés, référenceurs / agences de SEM, et annonceurs.

Je suis persuadé que les intérêts économiques des trois parties (et même 4 en comptant les internautes) ne sont pas forcément toujours convergents...

Mais il serait utile au moins d'en débattre ouvertement et publiquement. Du côté des annonceurs et des référenceurs je ne crois pas me tromper en disant qu'on est d'ores et déjà prêts à ce débat. Et du côté de Google ?

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Mais il serait utile au moins d'en débattre ouvertement et publiquement. Du côté des annonceurs et des référenceurs je ne crois pas me tromper en disant qu'on est d'ores et déjà prêts à ce débat. Et du côté de Google ?

Voila qui est clairement posé ! ;)

Bon, le problème c'est que je ne vois pas un salarié de Google débouler sur le Hub et dire "Mais nous aussi nous sommes prêts au dialogue" (quoique, on peut rêver :P ).

Donc, messieurs les référenceurs, comment comptez-vous "sortir le loup du bois"

:?:

Je connais bien une ou deux techniques efficaces, mais cela ne marchera que si votre profession se montre un minimum organisée et solidaire, et pour le moment, mon sentiment est que ce n'est pas gagné...

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Je connais bien une ou deux techniques efficaces, mais cela ne marchera que si votre profession se montre un minimum organisée et solidaire

C'est en effet une condition importante, et c'est pour ça que la tentative de Jean-Pierre Eskenazi de botter en touche sur le thème des trusted feed xml ne me rassure pas...

Pousser Google et Yahoo dans la voie du trusted feed (et il y aura pas besoin de les pousser beaucoup...) est le meilleur moyen de créer un clivage entre "petits" et "gros" tant chez les annonceurs que chez les référenceurs.

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Je suis persuadé que les intérêts économiques des trois parties (et même 4 en comptant les internautes) ne sont pas forcément toujours convergents...

Juste quelques petits exemples de manière à vous montrer à quel point les intérêts des uns et des autres peuvent diverger parfois, et en quoi cela influence jusqu'aux conceptions "éthiques" des uns et des autres...

En attendant le vrai débat, une petite discussion (imaginaire bien sûr) entre les 4 acteurs au sujet de l'Ethique.

les pages sat (ou l'optimisation en général) :

- Google:

Pas éthique, si tout le monde se met à recourir à des SEO, comment je vais vendre mes Adwords ??? D'autant plus que ces ingrats de référenceurs me renvoient pas assez de business à mon goût.

Sans compter que ça augmente mes coûts techniques, à travers l'augmentation du volume de pages à indexer.

- Les annonceurs / clients :

Ethique, ça me fait faire des économies en Adwords. Et de toute façon, les Adwords seuls me génèrent pas suffisamment de trafic pour faire tourner ma boutique.

- les référenceurs :

Ethique, on marge plus sur le référencement naturel que sur le positionnement publicitaire, donc c'est tout bon pour notre business.

- les internautes :

Ethique si ça me permet de trouver ce que je cherche (information ou produits) plus rapidement.

Pas éthique si c'est utilisé pour me renvoyer vers des pages qui n'ont rien à voir avec ma recherche, ou vers des pages vides de contenu (franao-like)

Le cloaking :

- Google :

Pas éthique la plupart du temps, encore une technique inventée par les SEO pour nous piquer du biz !

Ethique dans quelques cas particuliers, parce que c'est un bon palliatif qui m'évite de développer des technologies coûteuses afin d'indexer certains fichiers multimedia.

- les annonceurs / clients :

Ethique, c'est le seul moyen pour moi de rentabiliser un site BV ou 100% flash que m'a vendu très cher ma webagency !

Pas éthique dans quelques cas, si c'est utilisé par un concurrent pour camoufler le fait qu'il pique du contenu sur mon site ou qu'il optimise sur mon nom de marque.

- les référenceurs :

Ni l'un, ni l'autre. Le cloaking n'est pas une vraie technique d'optimisation et ça n'impacte mon business ni dans un sens, ni dans l'autre. Donc, on s'en fout...

- les internautes :

Euh... c'est quoi le cloacking ?

La vente de liens sponsorisés sur des noms de marques :

- Google :

Ethique ! Les noms de marques représentent un volume de trafic important pour nous, et donc un CA non négligeable. En particulier, les grandes marque de luxe de ces prétentieux de frenchies !

- Les annonceurs :

Pas éthique ! C'est du vol pur et simple, et on va vous le faire payer devant les tribunaux.

- Les référenceurs :

Pas éthique, nos clients ont raison. Et d'ailleurs le client a toujours raison, n'est ce pas ?

- les internautes :

Pas éthique, on se fout carrément de notre gueule... Remarque, ça m'a permis l'autre jour d'acheter une jolie imitation Vuitton pour pas cher du tout :)

Le "broad match" (recherche élargie) par défaut en liens sponsorisés :

- Google :

Ethique, ça nous permet d'afficher du adwords sur pratiquement toutes nos pages de résultats que la requête soit commerciale ou non.

En plus, ça nous permet de pratiquement doubler nos bénéfices sur chaque clic.

- Les annonceurs :

Pas éthique, on nous prend pour des pigeons en nous obligeant à surenchérir sur d'autres annonceurs qui ne sont pas de vrais concurrents.

- les référenceurs

Pas éthique, ça crée du bruit inutile sur la plupart des requêtes commerciales et ça pollue les requêtes non-commerciales. Après tout, on a aussi des sites non-marchands à référencer...

- les internautes :

Je comprends pas pourquoi Google veut à tout prix me vendre des machines à laver alors que je cherche simplement des recettes de cuisine...

Je reconnais que je caricature un peu, mais en gros c'est ça non ? :lol:

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Dans l'article du Monde Info on trouve :

En l'absence de certitudes, Olivier Andrieu note que les recommandations déontologiques de Google restent plus que floues : "Google ne dit pas ce qu'il est possible de faire en matière de référencement, pas plus qu'il n'explicite ce qui est interdit. La seule exception concerne le Cloaking (NDLR: une pratique qui consiste pour le site à renvoyer des pages spécifiquement optimisées au crawler de Google afin d'augmenter le classement). Il faudrait une définition précise de ce que Google considère comme du Spam.".

Or Google explique ce qu'il est bien ou pas bien de faire http://www.google.fr/intl/fr/webmasters/guidelines.html

Dans cette page Google enumère quasiment tous les "trucs et astuces" qu'on a souvent du mal à trouver sur les sites spécialisés...

Et ici http://www.google.fr/intl/fr/webmasters/seo.html Google montre son attachement quasi passionnel avec les SEO ;)

Personnellement je trouve que Google est assez transparent avec son algo (sans dévoiler les petits trus qui font la différence). Si on suit les guidelines à la lettre une bonne partie du référencement se fait toute seule. Les sociétés de référencement doivent s'en prendre à elles même, je ne pense pas que GG ait tapé au hasard.

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Je crois que l'un des facteurs de la pertinence des résultats proposés par Google est l'indépendance de l'activité "robot" de cette société vis-à-vis des acteurs du marché. Dans ce cadre, que pourrait apporter un débat ?

Google devrait s'engager vis-à-vis d'associations ? de sociétés de référencement ? d'autres autoproclamés ? Et s'engager à quoi ? à indexer leurs sites ? Et les autres ?

Depuis quand Google a-t-il pour mission d'indexer tel et tel site sous prétexte qu'il est géré par un "acteur important" du marché ?

Les objectifs de Google et des référenceurs ne sont pas les mêmes. Pour ces derniers, le souci est de valoriser leurs clients. De quel droit bénéficieraient-ils d'accords issus de débats, au détriment, forcément, d'autres sites n'appartenant au club ? Pourquoi aurait-ils des informations techniques sur ce qui est faisable ou pas, et pas les autres webmestres ?

Bref, je ne vois pas bien l'intérêt d'un débat (du moins jusqu'à ce que vous me montriez ce qui pourrait en sortir d'intéressant ;) ).

Enfin, je ne suis pas référenceur, mais j'avoue que je suis décu autant par les communiqués du patron de Netbooster (quelle démago creuse, mon Dieu !) que par les réactions trop souvent réjouies ("bien fait pour eux !") d'autres référenceurs que j'ai pu lire ici et là. Quand, dans un corps de métier, on commence à se satisfaire des sanctions infligées aux collègues et qu'on ne cesse de débiner les concurrents, c'est pas bon signe pour la profession.

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Un aspect de l'article de ZDN a attiré mon attention. C'est celui concernant l'indexation des flux XML... très en vogue actuellement :

«Les crawlers [robots] des moteurs de recherche sont incapables de rentrer en profondeur dans les bases de données de sites d'e-commerce construites de manière dynamique, aussi nous utilisons des méthodes sophistiquées basées sur le protocole XML pour référencer leurs catalogues de produits, qui génèrent des interfaces textuelles. Elles nous permettent par exemple de publier 10.000 fiches produits, qui apparaîtront directement dans les résultats de recherche des internautes si elles correspondent à leur requête», poursuit le dirigeant de Netbooster. «Il se peut que ce type de process déplaise à Google», confie-t-il.

Google France n'a pas répondu à nos appels à ce sujet.

Ce principe d'indexation par flux XML, des moteurs de recherche comme Yahoo ou Voilà l'acceptent moyennant rémunération. Manifestement, c'est également le cas de Google aux États-Unis pour certains gros clients.

Qu'est-ce que cela sous entend ? Que google va se mettre en chasse contre tous les sites qui utilisent ces flux ?

Cela me parait contradictoire à ce que l'on observe actuellement sur Google. Les résultats sont envahis de blogs qui utilisent ces flux XML :unsure:

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Je crois que l'un des facteurs de la pertinence des résultats proposés par Google est l'indépendance de l'activité "robot" de cette société vis-à-vis des acteurs du marché. Dans ce cadre, que pourrait apporter un débat ?

C'est justement cette indépendance supposée qui est en débat actuellement (cf. post initial de kimberlyclarko)

Les objectifs de Google et des référenceurs ne sont pas les mêmes. Pour ces derniers, le souci est de valoriser leurs clients. De quel droit bénéficieraient-ils d'accords issus de débats, au détriment, forcément, d'autres sites n'appartenant au club ? Pourquoi aurait-ils des informations techniques sur ce qui est faisable ou pas, et pas les autres webmestres ?

Je n'ai jamais dit ça. J'ai même dit exactement le contraire, en demandant justement un débat public entre toutes les parties concernées au lieu de tractations de couloir...

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Je crois que l'un des facteurs de la pertinence des résultats proposés par Google est l'indépendance de l'activité "robot" de cette société vis-à-vis des acteurs du marché. Dans ce cadre, que pourrait apporter un débat ?

Cette indépendance est un mythe... Elle n'existe pas. Google influence fortement le web, sa perception, et surtout son économie.

Influencer plus l'économie du web, et le web en général, constitue le coeur de sa stratégie... Ce n'est pas un service public, mais une société commerciale. La qualité des résultats de son moteur fait partie des "outils" qui lui ont permis de gagner sa position. Mais comme d'autres acteurs, elle n'hésite pas à proposer aux internautes des liens publicitaires, qui apparaissent non pas en fonction de leur pertinence réelle mais des enchères sur les mots clés...

Avec les adsense, Google est aussi descendu dans l'arène concurrentielle, en concurrençant les régies pubs traditionnelles.

Il est clair que les inclusions payantes ne rendraient pas les rapports avec le moteur plus sain. Mais il ne s'agit pas de cela, mais des rapports entre un acteur d'un marché et ses concurrents, dans un contexte de position dominante...

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Cariboo, je voulais dire que les résultats fournis par le robot ne dépendent pas d'accords antre référenceurs ou sites et Google. J'excluai bien entendu les Adwords et Adsense de cette remarque. Je parlais des résultats donnés par le robot, non de Google en général.

Sinon, je suis d'accord avec ton analyse telle que tu l'as formulée dans l'autre fil qui aborde le sujet.

Stéphane, encore une fois, je ne vois pas bien, concrètement, comment peut avoir lieu un tel débat, ni le type de réponse qui peut en sortir. "Toutes les parties", c'est qui ? Tous les webmestres du monde ? Et ils vont dire quoi ? "Mon site est pertinent, il faut qu'il soit en première page !" ?

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Pour le "comment", peu importe. Une fois que le principe est accepté, on peut voir ensuite sur les modalités.

Le problème spécifique de Netbooster ne m'intéresse pas en soi, c'est simplement un indicateur de plus du durcissement actuel des relations commerciales sur le marché du search engine marketing.

Actuellement, la situation est la suivante :

- Google se sent frustré que sa régie pub ne rapporte pas à la hauteur de ce qu'elle pourrait. Malgré ses 70% de parts d'audience, le leader mondial du marché reste en effet Overture.

Cela les incite à la fois à multiplier à tout prix les expositions publicitaires, et à mener une politique de prospection (très) aggressive.

- les responsables de sites se plaignent que Google les considère à ce point comme une pompe à fric, alors que le succès actuel de Google repose sur leur contenu à eux.

- les référenceurs tentent jusqu'à présent de ménager la chèvre et le chou, mais ont quand même, de par leur position économique, un parti-pris évident pour leurs clients.

- les internautes en ont marre de voir leurs recherches de jour en jour envahies par davantage de publicité, même sur des mots-clés n'ayant aucun caractère commercial.

Le corollaire de tout ça c'est la multiplication des procès à l'encontre de Google, des relations commerciales de plus en plus tendues entre tous les acteurs, et tout récemment quelques blacklistages plus ou moins ciblés "pour l'exemple".

Certes, un éventuel conflit ouvert serait gagné d'avance pour Google. Mais est-ce qu'ils n'y perdraient pas quelques plumes au passage ?

Bien que les intérêts des différentes parties divergent, est ce qu'il n'y a pas moyen malgré tout que chacun avance partiellement sur ses objectifs propres en s'engageant dans la voie d'une pacification progressive des relations commerciales ?

Je ne sais pas si ça marcherait. Et je ne sais pas à l'avance sur quoi ça pourrait déboucher.

Je dis simplement que ça mériterait d'être tenté.

Parmi les questions qui mériteraient d'être abordées à l'occasion de cet éventuel débat, je vois les points suivants :

- un engagement de Google à mettre en place un contrôle éditorial sur ses Adwords

- un engagement de Google à respecter le droit des marques

- que Google nous valide une fois pour toutes une charte de déontologie établie par des référenceurs + webmasters

- stopper la campagne de dénigrement menée par Google à l'encontre des SEO

- si Google dispose effectivement d'offres d'inclusion payantes de type trusted feed, on a besoin de le savoir et de connaître les conditions, de manière pour le référenceur à pouvoir éventuellement conseiller ou déconseiller ces offres à ses clients. D'autre part, il faut que ces liens trusted feed soient étiquettés clairement comme de la pub vis à vis de l'internaute puisque le trusted feed est de la pub.

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Merci à toi, Stéphane, d'avoir longuement détaillé ton point de vue ! ;) Faut donc que je me fende d'une réponse argumentée :wacko: , elle suit.

Tu voudrais un débat pour qu'à l'issue de celui-ci, Google fasse ci et ça, agisse comme ci et comme ça.

Voici ce que j'en pense. Juste pour Google France, hein, je sais pas comment ça se passe chez les zétasuniens.

La France est encore un pays de liberté et Google indexe ce qu'il veut comme il veut et n'a de compte à rendre à personne (ceux qui ne veulent pas que leurs pages soient indexées, Google les ignore déjà). Google offre les prestations qu'il souhaite et les vend avec des arguments légaux. Sans quoi, procès, bien entendu, mais je ne vois pas de quelle légitimité on peut se prévaloir pour lui imposer telle ou telle charte de fonctionnement.

Ne m'en veux pas, mais si je reconnais les sociétés de référencement tout à fait capables de générer du trafic sur un site grâce à la mise en place d'une politique efficace de positionnement, je ne fais aucune confiance à leurs recommandations sur ce qu'il faudrait faire pour que les résultats d'un moteur soient plus pertinents. C'est pas leur job, c'est pas leur souci, c'est pas leur compétence.

Ce que tu appelles "débat public", donc, c'est plutôt une table ronde entre partenaires commerciaux, avec pour thème "Google, tes clients c'est nous, pour nous satisfaire il te faut faire ça et ça". Tu as peut-être raison, il faudrait le faire, mais ça ne concerne pas "tous les acteurs d'Internet". Ca concerne juste ceux qui ont un gros volume d'affaires avec Google et, encore une fois, rien à voir avec un débat public.

Ou alors, il faut expliquer que les pages de résultat fournies par le moteur sont d'intérêt général, il faut donc légiférer, faire rédiger un texte de loi qui détaille ce que le moteur indexe, n'indexe pas, les prestations qu'il a le droit d'offrir et les formes qu'elles prennent, il faut que l'algo de classement soit public car il devra alors répondre à des spécifications précises, il faut ensuite faire voter la loi, etc. Ca me paraît, euh, compliqué à mettre en oeuvre.

Non ? :)

A te lire !

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Merci à toi, Stéphane, d'avoir longuement détaillé ton point de vue !  ;)

Long ? Moi qui espérait au contraire avoir été synthétique... ;)

Tu voudrais un débat pour qu'à l'issue de celui-ci, Google fasse ci et ça, agisse comme ci et comme ça.

Non, tu ne m'a pas compris. Je propose des pistes pour qu'on puisse avancer ensemble, avec Google. Mais si ça n'intéresse pas Google tant pis, ça se règlera à la manière habituelle dans ce far-west capitaliste qu'est le web... ;) Tant pis pour les référenceurs qui tomberont, et tant pis pour la petite filiale française de Google :D

si je reconnais les sociétés de référencement tout à fait capables de générer du trafic sur un site grâce à la mise en place d'une politique efficace de positionnement, je ne fais aucune confiance à leurs recommandations sur ce qu'il faudrait faire pour que les résultats d'un moteur soient plus pertinents. C'est pas leur job, c'est pas leur souci, c'est pas leur compétence.

Tu as parfaitement raison, chacun son métier !

Ai-je vraiment donné cette impression ? De vouloir m'immiscer dans le métier de Google ?

Si c'est le cas, désolé mais ce n'était pas du tout mon intention.

Je pense au contraire avoir joué "cartes sur table", loin de toute langue de bois, au point même d'endosser depuis le début de cette discussion le rôle du référenceur cynique uniquement motivé par le fric (ce qui ne correspond pas tout à fait à la réalité pour ceux qui me connaissent). Mais c'est avant tout une manière de mieux faire comprendre les intérêts en jeu.

Tout se résume à une question économique, à une question de rapport de forces économique pour être précis.

La "guerre des clics" aura-t-elle lieu ? Je ne sais pas, personne ne le sait... Mais si elle démarre, je sais que cela impactera tout le monde : référenceurs, Google, webmasters, internautes...

"Google, tes clients c'est nous, pour nous satisfaire il te faut faire ça et ça". Tu as peut-être raison

C'est un peu ça :) Il n'y a rien de mal pour un client à demander des comptes à son fournisseur, j'espère ?

Mais tu te trompes en pensant que ça ne te concerne pas. Petits ou gros, tout le monde est concerné qu'il le veuille ou non.

Comme le disait Cariboo, Google modèle le web dorénavant.

Ou alors, il faut expliquer que les pages de résultat fournies par le moteur sont d'intérêt général

Google est un business, nous aussi. Je me repète, mais tout n'est qu'affaire d'intérêt économique.

La loi sera parfois utilisée lorsque Google franchit la limite de la légalité, ou même contre les référenceurs et webmasters au besoin.

Mais dans l'ensemble, ça se joue sur un plan différent, sur un plan avant tout commercial.

C'est sordide, je sais... Je préfèrerais moi aussi avoir une "cause noble" à défendre, mais je ne défend que mon bifteck, tout comme Google. C'est la réalité et il faut l'assumer... :(

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Juste un petit détail. Google se targue d'être d'intéret public :

Avoir le droit de copier des oeuvres (articles, images, etc..) sans rien devoir à ses auteurs a été rendu possible uniquement en disant aux législateurs : Comment voulez vous que vos pauvres petits patriotes s'y retrouvent dans cet océan qu'est le web ? (ou quelque chose comme ca.). Bref, ca a été jugé d'intéret public.

Or il se trouve que, coté en bourse, le discours n'est plus le même.

Là où l'on laisse croire que l'on indexe tout, et parfois le pire, on se permet d'enlever certains sites, sans aucune autre forme de jugement. Si Google n'est pas condamnée lorsqu'il est découvert, dans l'index, des sites 'interdits', c'est parce qu'ils disent bien qu'ils ne sont pas 'maitres' de leurs index. 4 milliards de pages, ca ne se controle pas tous les jours. Or, ils seraient capables de désindexer des conccurents ? Sans 'raisons' ?

Sans raisons. Bon.. Il va sans doute qu'ils ont réfléchi à la manière de faire leur 'coup'. Il va sans doute qu'ils ont pensé aux conséquences de leurs actes. Les raisons peuvent être multiples. Evidement, officiellement, ce sera une raison 'saine', 'pure', etc.. Bref, comme tout le monde, c'est pour protéger le 'pauvre petit internaute moyen'. Les référenceurs seraient alors vus comme des 'pollueurs'. Mais, comme dit Steph, tous les référenceurs ne travaillent pas de la même manière, et Google n'a toujours pas dit pourquoi l'un et pas l'autre. Bref, il n'y a aucun argument d'avancé de ce coté.

On est alors en droit d'avancer d'autres raisons. Les adwords ont déjà fait beaucoup parler d'eux (d'elles ?), mais on peut aussi supposer que Google veuille lancer une offre trusted feeds, pour les grands comptes. S'occuper de grands comptes est plus intéressant que s'occuper de 50 comptes de sites persos. Or, pour l'instant, ce sont les 'petits' (comprenez les référenceurs) qui ont ces 'grands comptes', et le 'grand'

(comprenez Google), qui a le 'sale marché' (comprenez 1 p'tit million de comptes persos à gérer) et autant de cheques à signer à la fin du mois, pour des montants dérisoires, la plupart du temps :( ). Bref, le mastodonte compte peut être délayer le terrain, avant d'arriver, d'ici quelques mois, avec une offre telle que les proposent les conccurents. (comprenez trusted feeds).

Seulement, Google peut jouer avec les référenceurs, il joue aussi avec sa crédibilité. En effet, si aujourd'hui il enlève des conccurents, demain, il pourrait enlever des mauvais payeurs, ou après demain, des personnes qui ne seraient pas intéressé par leur offre... Bref, autant d'hypothèses que la situation actuelle laisse à penser. :(

Pour finir, et pour faire court, je ne trouve pas 'sain' que la meme entité ait en meme temps les clés de l'index et les clés des pubs des sites. En effet, je trouve 'énorme' le nombre de sites arborant des pubs google. Or c'est lui même qui renvoie les internautes sur ces sites..

Juge et parti(e/t) ?

Et pour conclure, je prendrais la défense de ces SSII, qui sont toujours accusées de faire du code 'dégueu', irréférencable. Lorsque l'on demande à un designer de faire un logo, il se borgne à faire un logo. Lorsque l'on demande à un référenceur de faire une indexation dans 50 annuaires, il ne va pas le faire dans 300. De même, lorsqu'il est demandé à une SSII de faire un site internet, il va de soi qu'ils proposent le référencement. Et si le client ne prend pas l'option ? Ben... ils sont pas payé pour le faire, ils n'ont aucune raison de perdre du temps à le faire. Bon. Je ne suis pas une SSII à moi tout seul, mais comme à chaque fois ils sont mis en cause ;)

Voilà,

Anonymus.

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Juste un petit détail. Google se targue d'être d'intéret public :

Le discours et la position de Google est subtil, et je relève l'expression "intérêt public" dans ton post Nicolas, ce qui me permet de préciser que ce n'est pas "l'intérêt public" qu'ils invoquent, une notion qui au fil du temps a pris une signification particulière.

Ce qu'ils invoquent, c'est l'intérêt des internautes... Les mois à venir vont être intéressants de ce point de vue, parce qu'il va falloir apprendre à démonter ce discours chez tous les protagonistes, car on peut tout justifier "au nom de l'intérêt des internautes", comme on a tout justifié au nom de "l'intérêt du peuple" pendant la Révolution.

Google est une startup, née il y'a moins de sept ans dans les labos de l'université de Stanford (plus exactement dans le dortoir des étudiants de l'université de Stanford)...

Il faut prendre "startup" ici dans son acception d'origine, c'est à dire une "jeune pousse" née du mariage entre des thésards à peine diplômés et des capitalistes prêts à investir dans une technologie prometteuse... (la folie des startups commence deux ans après)

Dans ses débuts, Google a agi selon tous les codes habituels des startups de l'époque : utilisation intensive du logiciel libre, modèle économique de départ basé sur le "tout est gratuit", positionnement décalé (interface minimaliste, humour au second degré), ciblage des geeks, tout y est... Même les deux oo dans le nom !

Face à cet OVNI, Yahoo et Altavista présentaient forcément l'image d'affreux commerçants cupides...

Google est donc devenu le "champion" d'une communauté web ayant une certaine vision du net (un espace de liberté absolue où tout est gratuit, un self service du savoir, et un lieu sans pouvoirs, complètement autogéré). Je pense qu'au début, ce positionnement a été naturel chez Google, et que l'osmose avec son public d'utilisateurs a résulté d'une démarche sincère de la firme de Brin et Page...

Google use et abuse de cette image aujourd'hui. D'une manière que certains jugent de plus en plus cynique...

Mais Google n'avait pas forcément planifié de grossir aussi vite... Il leur était difficile d'imaginer que dans des pays comme la France, ils atteindraient 74% des requêtes (jusqu'où cela va-t'il monter ?). Maintenant qu'ils sont "gros" et "cotés en bourse" et "influents", leur image "alternative sympa" en prend un sacré coup !

Et ils se réveillent maintenant avec un nouveau rôle que l'on veut leur faire endosser, pour lequel ils ne sont pas forcément très préparés. Bref certains leur demandent d'assumer leurs responsabilité. Sauf que le costume est peut-être un peu grand pour eux, et ce n'est pas vraiment le rôle d'une société privée de "réguler" quoi que soit, et encore moins de s'auto-réguler...

Ce qui me fait d'ailleurs penser que si table ronde il y'a, il ne faudra pas oublier d'y associer la puissance publique d'une manière ou d'une autre, qui ne peut pas se désinteresser complètement de l'évolution du paysage web francophone...

Avoir le droit de copier des oeuvres (articles, images, etc..) sans rien devoir à ses auteurs a été rendu possible uniquement en disant aux législateurs : Comment voulez vous que vos pauvres petits patriotes s'y retrouvent dans cet océan qu'est le web ? (ou quelque chose comme ca.). Bref, ca a été jugé d'intéret public.

Non, ce n'est pas la raison, mais c'est un autre sujet... D'ailleurs la LCEN consacre le droit de "recel" de copies de pages et de données sur une machine, pour des raisons techniques.

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