Cariboo

Télécharge Hijack This... Et poste ici le log qu'il génère... On va essayer de te débarasser de ta bestiole...

Oui, comme lafleur, je ne serai pas catégorique... Le délit de "recel de contrefaçon" existe... Et le contrat d'affiliation transforme les affiliés en "distributeurs" qui "exploitent" commercialement en étant intéressés aux ventes, des contenus éventuellement illicites... Par ailleurs, les avocats utilisent souvent une tactique "bourrin" qui consiste à attaquer aveuglément tout le monde et laisser les tribunaux trier ! On est donc jamais à l'abri de poursuites, même en étant honnêtes... Sinon, à ce stade, il s'agit clairement d'une intimidation... Voire d'une tentative d'"extorsion" de dommages et intérêts... Le fait que l'avocat discute d'emblée de dommages et intérêts montre ses véritables intentions. Ses questions "techniques" laissent aussi penser que leur dossier manque peut-être de solidité. Il essaie peut-être d'obtenir des éléments de la part des affiliés en les intimidant, pour mieux attaquer le fournisseur de sonneries ensuite...

Je cite ce site : 1997 ! C'était une autre époque, sans virus, sans spam, sans blacklistage, mais aussi sans... haut débit... A mon avis, les chiffres sont sans doute différents maintenant...

Euh, tu as peut-être raison, mais la prudence m'incite à considérer qu'en matière de droit d'auteur et de droit à l'image, on ne peut jamais totalement se laver les mains de ce genre de choses... Disons qu'un tribunal te donnerait probablement raison, mais qu'un avocat trouvera des arguments pour étendre ta responsabilité à du recel de contrefaçon ou un truc du genre... En matière juridique, le ridicule ne tue pas (les dommages et intérêts oui, y compris au titre de l'article 700 en cas de poursuites abusives)... Dans un tel cas, il est surtout urgent de prouver ta bonne foi, et de ne pas rester sans rien faire, en conservant les preuves de toutes tes démarches : - envoyer une lettre recommandée à ton "fournisseur de sonneries" pour lui demander des explications - réclamer éventuellement le retrait de cette sonnerie - voire éventuellement, annoncer d'emblée la résiliation du contrat avec ce fournisseur Une fois que tu auras une trace de ces démarches, tu pourras attendre de pied ferme les démarches de l'avocaillon. A ce stade, tu n'es pas obligé de répondre immédiatement à l'avocat en question... Surtout à ses questions sur les modes de téléchargement... Quel est l'angle d'attaque exact de l'avocat ? "porter atteinte à l'image" c'est vague...

Merci à tous ceux qui participent au test, cela nous rend vraiment service C'est super instructif. Conclusions provisoires : 1. Le programme qui affiche les bannières en fonction des données de géolocalisation fonctionne de manière nominale pour l'instant 2. Pas encore d'erreur sur la géolocalisation "pays" 3. Tout se passe bien quand le FAI n'est pas géolocalisable (Télé2) 4. Par contre, le taux d'erreur est de 20% !! C'est énorme, on s'attendait à 10 maximum Mais l'échantillon n'est pas encore représentatif, alors si d'autres veulent se joindre au test, cela nous aide...

En France, le droit des marques est assez strict, et je vois sans arrêt des revendications sur des noms de domaines ne jamais aboutir parce que : - la marque a bien été déposée, sauf que les entreprises ont oublié de la déposer pour les classes prévoyant une exploitation sur internet... - et surtout, déposer, c'est bien, exploiter c'est mieux ! C'est même indispensable ... Donc la société qui dépose une marque en se disant "on créera peut-être un site pour ça dans trois ans" et qui se réveille au bout de quelques années et s'aperçoit que quelqu'un exploite le nom à sa place, peut l'avoir "dans le baba". Dans le cas que tu cites Tourdumonde, ce problème d'exploitation de la marque aurait pu poser problème pour revendiquer le nom de domaine... NB : ces choses là sont subtiles, et se règlent au cas par cas... En cas de parisitisme, de détournement de marques, de contrefaçon, le nom de domaine ne peut pas être exploité par un tiers...

sauf que le format SVG, ce n'est pas Adobe... A l'heure actuelle, IE6 ne sait lire du SVG, Firefox non plus, il faut un plugin spécial (celui d'Adobe est le plus répandu)... Mais on sait que les prochaines versions des navigateurs devraient intégrer le format SVG en natif... Dans ce cas, SVG deviendra une solution très, très intéressante à bien des égards...

J'utilise swish tous les jours pour réaliser des bannières pubs pour les clients... J'ai réussi à former tout le monde à swish dans mon équipe, pour flash, c'est pas encore ça... Si tu ne veux pas faire du "tout en flash" mais juste des bannières et des petites animations (notamment animer du texte, du sprite) SwishMax est adapté à mon avis. Il est plus rapide à prendre en main, et en terme de productivité, on arrive plus vite au résultat sur des anims simples qu'avec Flash MX. C'est plus limité au niveau des effets possibles, mais si tu n'es pas un dieu du flash, commencer avec Swish (voire la version Lite) est une bonne idée...

Les affichages de bannières sont compabilisés quel que soit le mode d'invocation... Pour l'invocation en javascript, il suffit de choisir l'onglet "sélection directe" dans "administration", de choisir le mode d'invocation dans le menu déroulant, et cela te génère automatiquement le code nécessaire

lol... Je te rassure, c'est la même chose pour moi... Je surveille mon trafic avec mon logiciel de stats préféré, et si (et seulement si) je détecte un mouvement anormal, alors je me préoccupe de savoir ce qui a bougé sur Google... Sinon c'est ingérable...

Si je pense que nous allons être surpris, c'est que j'ai déjà vu des choses surprenantes qui tournent dans certains laboratoires... Je pense à ce qui se trame au sein de l'équipe de Susan Dumais (Microsoft Research). Dans les labos de Microsoft Research en Chine... Ou au sein du Parc de Xerox. Dans les labos de l'université d'Haifa (et les labos d'IBM) Bref, les moteurs de demain (ou d'après demain) sont en cours de préparation... Mais difficile de dire, dans ces approches, quelle technologie va être capable de supplanter les moteurs de recherche actuels...

Je te rassure, je suis ça sur LCI et il ne se passe ... rien Donc tu n'as rien raté

A ce propos, je cite une interview de François Bourdoncle (Exalead), sur 01Net : « La guerre technologique des moteurs est terminée » D'un côté, je trouve l'analyse de François Bourdoncle parfaitement lucide et exacte pour aujourd'hui. Mais je ne suis pas du tout d'accord pour dire que rien ne va révolutionner ce secteur... Les technologies naissent, mûrissent, et meurent. Nous sommes face à une technologie en phase de maturation... Je suis d'accord avec lui lorsqu'il pense qu'en matière de moteurs de recherche à la "Altavista" ou à la Google, rien de très différent ne verra le jour à l'avenir... Mais rien n'indique que quelqu'un ne parviendra pas à prendre le contrepied en permettant aux utilisateurs de découvrir une autre manière de trouver l'information qu'ils recherchent. Et de ce côté là, je m'attend à être surpris (paradoxalement )

J'ai réécrit ma conclusion :

Rien ne t'a échappé. C'est exactement cela Jan... Ma phrase est une mise en garde, pour rappeler que le "reverse engineering de moteurs" n'a rien de facile... Et que ce n'est pas parce que des chercheurs de Microsoft ont publié un article de ce genre, que c'est réellement implémenté dans l'algo. Il faudrait le vérifier avec toute une batterie de tests, statistiquement probants. Pas facile à faire... Je vais rewriter ma phrase pour qu'elle exprime mieux mon point de vue sur la question...

Les chercheurs du Laboratoire de Recherche de Microsoft sont particulièrement prolifiques pour tout ce que qui concerne les technologies de recherche d'information. J'avais déjà eu l'occasion de parler de "Brilliant", ou de AskMSR dans un précédent article Deux articles parus en juin 2004 ont attiré l'attention des observateurs. Ils décrivent une nouvelle technique d'analyse des liens : l'analyse au niveau des blocs... J'en résume les principes dans cet article : MSN Search utilise-til lanalyse au niveau des blocs ?

Tiens j'ai déjà vu cette étude ailleurs, mais en anglais... Et avec un autre nom d'auteur [Correction : non c'est bien le même Jean Veronis qui l'a signé]

Aucun... J'aurais dû soigner ma présentation des choses pour que personne ne se méprenne. Je crois que Google cherche à faire l'inverse : sortir le site de la firme "Apple" quand quelqu'un tape "Apple Computers". Et pas une page parlant de culture de pommes gérées par ordinateur L'abstraction des entités nommées permet en tout cas de clairement associer la firme Apple à chaque mention de "Apple" dans une page, sans que cela soit confondu avec une "pomme". Par ailleurs, j'ai noté que ce phénomène de disparition de pages "corporate" avait concerné un datacenter pendant la googledance... Mais pas l'index réellement accessible en ligne ! Si on prend une page qui parle de pommes, il y'a plus de chances qu'elle contienne le mot "jus", que le mot "voiture". Le fait que des termes apparaissent fréquemment en même temps dans les mêmes textes (cooccurrence=apparaître en même temps), signifient que ces termes sont reliés par un lien sémantique. L'algorithme LSA a justement pour objectif de calculer et d'identifier la "connectivité sémantique" entre les termes. Une fois que l'on a établi le degré de connectivité sémantique entre les termes, cela permet de lever les ambiguités. Ainsi, si le mot "apple" apparait sur une page, est-ce une page qui parle d'agriculture biologique, ou d'ordinateurs ? Les autres mots de la page permettront de lever cette ambiguité.

L'index de Google vient de connaître une mise à jour majeure ces derniers jours. Cette "Google Dance" a été baptisée "allegra" par le forum WebmasterWorld. La propagation des index sur les différents datacenters a été lente, et cahotique. Un comportement qui rappelle celui des "anciennes" google dance, telles qu'on les connaissait avant le rolling update... C'est un indice d'une mise à jour profonde et importante de l'index... Si l'on en juge par le nombre de webmasters qui ont réagi après cette dance, il apparaît qu'elle a produit également pas mal de mouvements dans les pages de résultats... Beaucoup d'observateurs ont cru noter une certaine corrélation entre les "nouveaux" résultats, et de nouveaux critères qui pourraient prendre en compte la "co-occurence des termes". Certains expliquent cela par l'intégration par google dans son algorithme, de l'algorithme LSA (Latent Semantic Analysis, souvent appelé Latent Semantic Indexing quand on parle de moteurs de recherche). En réalité, il est hautement douteux que ce soit l'algorithme réellement utilisé par Google : il existe des dizaines d'autres algorithmes, qui peuvent être utilisés pour de la désambiguation semantique ou du clustering, moins gourmands en ressources et plus adaptés à un index de la taille de Google... En plus, il y'a un problème théorique qui fait que, de toute façon, une analyse LSA est impossible sur un index aussi gros... Mais peu importe : il semble effectivement, que Google ait "instillé" un peu plus de "sémantique" dans son moteur... Un autre indice curieux : pendant de nombreux jours, un datacenter montrait un index dans lequel les sites corporates d'entreprise étaient curieusement relégués dans les profondeurs du classement, voire étaient totalement absents... Cela me fait furieusement penser à l'image en négatif de ce que donnerait un index de Google utilisant "l'abstraction d'entité nommées" pour identifier correctement les pages corporate... Cette voie de recherche avait été révélée par Peter Norwig en octobre dernier. Si tel est le cas, nous ne sommes pas au bout de nos surprises...

Oui je l'utilise, et j'en pense beaucoup de bien... Il permet une gestion de bannières aussi sophistiquée que les gestionnaires de bannières des régies publicitaires professionnelles. Par contre, pour comprendre l'ensemble de ses possibilités, il faut du temps (j'ai mis un an avant d'en faire le tour). Et comme il est en open source, on peut le faire évoluer. Avec Nicolas (anonymus), on vient d'ajouter un système de géolocalisation selon les régions françaises au système. Et ça marche impec.

La reprise est bien réelle... en 2004, les recettes publicitaires mensuelles sur mes sites ont grimpé de 400%. Apparemment, on va encore doubler d'ici fin juin... J'en suis à pouvoir refuser des campagnes... Le problème pour les petits sites, c'est que les budgets ne vont directement chez les webmasters. Les gros budgets tombent dans l'escarcelle des centrales d'achats. Les centrales d'achat achètent soit des campagnes ciblées sur des "gros" sites (en dessous de 10 millions de pages vues, ils ne connaissent plus), soit achètent des campagnes à prix cassés sur des milliers de sites via des régies publicitaires... En fait, il y'a deux marchés avec des logiques différentes : - le marché de la pub sur les gros sites, où la demande en PAP croit plus vite que le nombre de PAP disponible - le marché de la pub sur les petits sites, où l'offre de PAP explose, ce qui permet de faire chuter les prix dans des proportions dramatiques Mais tout cela est très normal : cette situation existe aussi sur d'autres media comme les radios... Dur dur pour les radios associatives, qui ne trouvent pas d'annonceurs, alors que les "majors" raflent tout le marché grace aux reflexes des centrales d'achat.

Jamais entendu parler de cela... Méfie toi, cela sent le phishing à plein nez... Il est possible que ce mail ne soit pas envoyé par google...

L'une des méthodes les plus sûres pour arriver au résultat est d'utiliser un flux XML. Parce que les permissions empêchent, sauf exception (bidouillage de deux serveurs dédiés) ce genre de manip'. Si c'était autorisé, cela serait un sacré trou de sécurité.

La mésaventure qui arrive à Betsy n'est pas un cas isolé. Il est fréquent que des personnes, des organisations, ou des institutions, viennent à penser qu'elles sont les seules sources fiables ou "autorisées" sur un sujet donné. Et qu'elles en viennent à défendre leur pré carré par tous les moyens à leur disposition(y compris les plus ridicules, mais on sait qu'il ne tue pas). Cette attitude a été longtemps celle de l'administration française, qui attaquait dans le passé facilement tous les gens qui essayaient de vulgariser certains textes ou mécanismes abscons de l'administration. Je me suis ainsi vu clairement menacé pour avoir osé dévoiler des mécanismes de calcul des aides sociales et mis à disposition des systèmes de calcul de ces aides en ligne (depuis, les organismes concernés ont décidé de le faire aussi). Depuis l'administration a compris qu'il fallait "accompagner" l'accès à l'information, l'encadrer, mais en aucun cas l'empêcher. Dans ton cas, Betsy, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un site médical qui entend que seuls des médecins viennent à parler de cette maladie... Quel mépris, quelle ignorance ! Les maladies sont d'abord l'affaire des malades, avant d'être celles des médecins. Les sites montés par les familles des malades ont un rôle primordial pour comprendre l'impact de la maladie sur des "vrais" gens, pour vulgariser (oui, vulgariser, cela fait "vulgaire" pour les pontes, mais c'est utile), et pour "humaniser" les situations et ne pas les résumer à une collection de symptômes. Mais comme on dit chez moi, chacun chez soi et les vaches seront bien gardées : aux médecins et chercheurs les papiers scientifiques , aux familles de malades les pages sur les aspects pratiques, humains et psychologiques... Tu as parfaitement le droit de choisir le thème que tu veux pour ton site, pourvu que ton contenu soit personnel, original, et qu'il ne s'agisse pas d'un simple rewriting d'articles existants. Tu dois le savoir maintenant : la vie est un combat. Le droit à l'information aussi. Et dans un combat, on prend, et on donne des coups. C'est ainsi...

Google a un peu modifié son algorithme, c'est clair... Comme à chaque fois, cela déchaîne les passions, mais si on regarde les choses avec un peu d'objectivité et de recul, et dans leur globalité, ce type de changement a toujours pour objectif, soit d'éliminer des pages spammy, soit d'améliorer la pertinence, soit les deux. Et en général, ils y arrivent... A chaque fois que des sites descendent, d'autres montent. On entend les webmasters mécontents, mais on entend moins les webmasters heureux qui se retrouvent propulsés dans les premières positions... Et le temps m'a appris à faire comme Jarod : rester zen, continuer à travailler sur son site, et un mois, deux mois après, on est récompensé par un nouveau twist de l'algo.