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yoann.hebert

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  1. Bonjour, Cette question est effectivement pertinente ! Comme je l'indique dans l'article concerné : - "Larchitecture DNS mondiale est basée sur un système de cache : lorsquun serveur a effectué une première fois une résolution, il la garde en mémoire un certain temps pour pouvoir répondre plus rapidement aux nouvelles requêtes." Et : - "Le coût de la résolution DNS en termes de performance est donc essentiellement sensible lors du premier accès de linternaute à votre site." Cependant, la proportion d'internautes impactés dépend essentiellement de deux facteurs : - Le trafic de votre site : moins celui-ci est visité, moins il y a de chance que la résolution DNS soit dans le cache du serveur DNS que l'internaute utilise. - Le TTL du zone file de votre nom de domaine : ce paramètre détermine la durée pendant laquelle un enregistrement DNS doit rester en cache. Au delà de cette durée, une nouvelle interrogation vers les serveurs DNS autoritaires doit être effectuée. Certaines zones particulièrement actives, ou sur lesquelles une réactivité accrue est nécessaire, peuvent avoir un TTL de l'ordre de quelques minutes seulement. Sur un échantillon de quelques dizaines de milliers de noms de domaine (du nom personnel au site d'ecommerce critique), nous constatons plusieurs millions de résolution DNS quotidienne. Ce sont autant de requêtes qui sont impactées par le temps de résolution DNS. L'optimisation de ce temps de résolution n'est par ailleurs pas le seul intérêt d'une répartition géographique des serveurs DNS. Lors du tremblement de terre du 27 décembre 2006, qui a coupé le réseau Internet chinois du réseau Internet global pendant plusieurs jours, la présence d'un serveur DNS à Hong Kong nous a ainsi permis d'assurer la continuité de service DNS à l'intérieur de la zone isolée. Cette continuité de service DNS n'a bien évidemment de sens que si les services supportés (Web, mail, ...) sont également sécurisés et redondés. De façon générale, la sécurisation d'Internet s'appuie sur un mécanisme de répartition, de redondance et de cache. C'est le cas au niveau des serveurs ROOT, mais cela doit également l'être à chaque niveau : DNS autoritaire, Web (sites miroirs), Mail (serveurs secondaires), ... Et, pour être efficace, cette répartition doit être complète : - répartition réseau : il ne sert à rien de disposer de 2 serveurs DNS si ceux-ci sont sur le même réseau. En cas de problème sur ce réseau, vos noms de domaine seront inaccessibles. - répartition "électronique" : les serveurs DNS qui s'appuient sur un même nom de domaine sont vulnérables en cas de problème sur ce nom. Par exemple, ns1.nom.com et ns2.nom.com sont totalement inutilisables si nom.com est malencontreusement supprimé par le registre, si son propriétaire oubli de le renouveler ou bien encore si son zone file est mal configuré. Nous préconisons des configurations du type ns.nom1.com, ns.nom2.fr, ns.nom3.us, ns.nom4.hk. - répartition géographique : elle permet d'optimiser les temps d'accès (le système DNS est conçu pour interroger systématiquement le serveur DNS le plus rapide) et de se prémunir contre les coupures macroscopiques du réseau qui peuvent conduire à l'isolement complet de certaines zones. Bien évidemment, cette sécurisation est également une question de bon sens et il convient d'adapter les moyens mis en oeuvre aux enjeux et aux risques (techniques, financiers, ...) encourus sur votre architecture en cas d'interruption de service. Cordialement, Yoann Hébert
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